Citlãlin Porfirio Diaz

Citlãlin Porfirio Diaz
( Joaquin Phoenix ♥ )


LIBRE / PRIS / RESERVE

Citation : « Tu t’écrases où je t’écrase ? »

Citation :

S’il n’avait pas échoué sur l’île, certainement serait-il en prison. Mr. O a eut la bonne et désagréable idée de lui voler l’une de ses bobines de film. Non pas qu’il soit très connu dans le milieu du cinéma. Mais dans le milieu de la police, ils sont connus, ses tournages sanglants, ses snuffmovies appétissants. Rien ne permettait de remonter à lui. Sauf sur ce film, ce dernier film, où Citlãlin, perdant les pédales, assassinait sa petite amie pour ensuite la manger, bien visible sur la vidéo. Si jamais la police mettait la main dessus, ce serait la fin de sa liberté si chérie ! Mais cela n’arriva jamais, Mr. O garda la vidéo pour lui, laissant Citlãlin évoluer dans sa folie, au sein de l’île. Se reconstruire, pour qu’ensuite, on puisse mieux le détruire.

Il aimait une femme. Rosa. Parce qu’elle incarnait celle que toujours il avait chéri : la Mort. Mais la voilà ressuscitée par le même miracle que celui qui l’avait tuée, et partit avec sa mort tout ce qui raccrochait Citlãlin à la belle. Il lui avait donné sa vie. A présent, elle n’en avait plus besoin. Puisqu’elle en avait une rien que pour elle, maintenant ! L’homme se sentait trahi, inutile. Ils s’éloignèrent, se quittèrent dans ce nouveau monde. Sans vraiment le vouloir. Rosa trouva un bon job, lui préféra s’en retourner vers les bas-fonds de la ville où il avait échoué et oublier tous ceux qui avaient étés ses voisins pendant ces cinq longues années. C’était son monde, les rues noires, les coups de couteaux, les violentes bagarres. Les médias semblèrent l’oublier contrairement à tant d’autres rescapés, mais cela lui profita. Le voilà qui pouvait commencer une nouvelle vie, encore une fois seul. Boxeur, homme de main d’un trafiquant, trafiquant à son tour. On ne sort jamais de son milieu, dit-on. Fils de gangster deviendra gangster. Trente-cinq ans, déjà.